« Entre théâtre et musique, Ma Mère la Lune raconte avec tendresse et humour l’histoire d’une jeune femme qui redonne voix à sa mère, femme de ménage et poétesse du quotidien.
Un spectacle lumineux, vibrant et accessible à tous, qui célèbre la puissance des mots, la transmission, la beauté des vies ordinaires et la poèsie comme force de survie. »



Dans de nombreuses cultures, célébrer, commémorer la mort de quelqu’un est essentiel pour transformer la tristesse en ode à la vie.

Le rite – qu’il soit théâtral, esthétique ou symbolique – est indispensable pour faire société car il a cette capacité de nous lier et de nous relier à une histoire, à une mémoire, à une identité, même quand on ne se ressemble pas.

Dans MA MÈRE LA LUNE et le spectacle que je souhaite en faire, il est absolument question de cela.

Sous la forme d’un témoignage musical et dansé, ELLE, personnage central de cette fiction, retraverse et met en scène son histoire familiale et intime : celle d’un père misogyne, xénophobe et celle d’une mère femme de ménage qui s’efforçait, malgré sa condition, de nommer et de poétiser tout ce qui l’entourait.

Au fil de la représentation, la parole intimiste se transforme et évolue. Les fantômes s’incarnent. Les souvenirs se reconstituent. Les moments de joies alternent avec les moments de gravité, de colère, de complicité et de solennité.

La musique playlist electro-pop-rock, envoyée en direct parla comédienne, joue un rôle central dans cette cérémonie. Tantôt elle accompagne le poème et la langue, le corps et ses sursauts, le silence, la réflexion et le recueillement. Elle englobe les spectateurices pour leur donner un accès immédiat à des instantanés de moments de vie.

Ici, on se remémore, on exorcise, on se questionne pour tenter de comprendre et surtout de créer, autour de cette figure de LA MERE -FEMME DE MENAGE habituellement invisibilisée, une histoire commune, et ce malgré nos évidentes divergences et malgré la complexité de nos cohabitations.

Le spectacle durera 1h.

Il sera créé pour se jouer aussi bien dans les salles de classe, dans les lieux intermédiaires, que dans les petits et moyens plateaux de théâtre.

Encore une fois, MAGALI MOUGEL a su écrire ici un récit cinglant, percutant et charnel. Dans un style très direct, avec beaucoup de fantaisie mais aussi de rigueur dialectique et de poésie, elle invente avec MA MÈRE LA LUNE, une pièce qui crée le choc nécessaire à une prise de conscience.

Cécile Arthus, metteure en scène