Creation 2023-24
Polywere
- Mise en scène : Cécile Arthus
Texte de Catherine Monin
création dec 23 – janv 24
théâtre du récit pour 1 comédien et 1 vidéaste
- Polywere est édité aux éditions Quartett
Mise en scène
Cécile Arthus
texte
Catherine Monin
dramaturgie
Guillaume Clayssen
corps et mouvements dansés
en cours
scénographie
Camille Duchemin
lumières
Maëlle Payonne
Sons
Antoine Reibre
Costumes
Séverine Thiébault
Administration / production
Erika Marques
Distribution
en cours
coproductions et soutiens en résidence (en cours
TAPS de Strasbourg
Espace Bernard Marie Koltès, scène conventionnée de Metz
Scènes et territoires
Bords2Scènes, Vitry-le-François
Théâtre de la Tête noire, scène conventionnée de Saran
Soutiens financiers (en cours)
La compagnie bénéficie de l’aide au conventionnement de la DRAC et de la Région Grand Est.
La SPEDIDAM
Artcena
distinctions
Texte lauréat des Journées de Lyon pour les auteur-e-s de théâtre
Prix du jury de Text’avril du Théâtre de la Tête noire, scène conventionnée pour les écritures contemporaines
pièce pour 1 interprète
à partir de 13 ans
durée 1h30
montage 3 services
2 régisseurs
Suite à un épisode de chasse éprouvant où, enfant, il s’est senti furtivement faire corps avec la bête, Emmanuel cherche à expérimenter cette familiarité forte et singulière.
Au désarroi de ses parents et de son entourage, il va pousser loin la proximité avec l’animal jusqu’à être, à l’adolescence, diagnostiqué thérianthrope et interné. Il s’échappe de l’hôpital psychiatrique et se réfugie dans la forêt.
Dans cette nature matricielle, il va déployer une nouvelle perception du temps, de l’espace, du langage et du corps. Cette plongée loin des hommes et au plus proche de l’animal va pourtant lui révéler son humanité.
« Polywere est une sortie hors des coordonnées humaines qui conduira un homme à élargir sa propre perception du monde, à questionner sa propre définition, à se confronter à cette ultime et précieuse altérité qu’est la proximité animale. De ce parcours initiatique qui partira de l’enfance, tenter d’entendre ce cri tarzanesque, cette profondeur indomptable, déshabillée, sauvage qui nous échappe et qui pourtant nous construit. »
Catherine Monin
Catherine Monin, autrice et comédienne, s’attelle à dépeindre par petites touches des sensations de l’ordre du quotidien d’où s’échappe une force poétique visant à mettre en lumière nos doutes, nos failles et notre perplexité face au monde. son écriture visite à la fois notre faculté à épouser ce monde et à ressentir envers lui une inadaptation récurrente. Par le télescopage des mots, par ses raccourcis de la langue, par son autodérision et la relativité du tragique, elle nous amène d’une façon singulière à regarder ce qui nous entoure d’un œil neuf.
Elle est l’autrice de Le nord perdu (Éditions L’Harmattan 2005, création 2009) et de À titre provisoire (aide à la recherche et à l’écriture de la Région PACA), dont le texte a été finalisé et répété à la Chartreuse avant d’être créé en 2014 au Théâtre des Halles par Thierry Otin puis édité par L’Harmattan en 2015.
« Une plongée dans la sauvagerie, une initiation à l’animalité mais aussi un questionnement sur l’humain, à travers la métamorphose d’un jeune garçon traumatisé à vie après avoir accompagné un parent à la chasse. Sa bascule dans le monde animal, son apprentissage d’une autre sensualité sont traduits par une poésie sensorielle et une écriture syncopée qui fait palpiter les phrases. »
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