Creation 2012

Haute – Autriche

  • Cécile Arthus / Franz Xaver Kroetz

metteure en scène

Cécile Arthus

dramaturge

Mélanie Dreyfus-Quillacq

scénographe

Anaïs Tromeur

Éclairagiste

Maëlle Payonne

création son, sonographe

Valérie Bajcsa

compositeur

Clément Bouvier

costumière

Chantal Lallement

maquilleuse

Catherine Saint-Sever

régisseur général

Christophe Boisson

avec

Marc Arnaud, Céline Toutain

production

Oblique compagnie

coproduction

Nest Théâtre, CDN de Thionville Grand Est / Théâtre Ici et là de Mancieulles

partenariat

Théâtre du Saulcy, scène conventionnée des écritures contemporaines de Metz

mentions

Avec le soutien financier de la DRAC Lorraine, le Conseil régional de Lorraine et le Conseil général de la Marne

« Au fond, cette sorte d’incohérence quotidienne concrète, et drôle aussi, constitue le véritable front du combat humain, à savoir le combat pour la maîtrise de la vie de tous les jours, et non pour celle des grandes situations de crise.

Ces grandes catastrophes ne se produisent qu’occasionnellement.

Elles peuvent aussi conduire à la mort, mais à vrai dire, la vie quotidienne y conduit encore plus inévitablement. »

Mon Tchekhov, Peter Stein (Actes Sud)


Dans l’Allemagne des années 70, Anni et Heinz forment un jeune couple enthousiaste, spontané et drôle. Leur émerveillement les rend capables de tout vivre avec une énergie brûlante. Ils se considèrent comme différents des autres : jamais ils ne se conformeront aux conventions sociales, jamais ils ne connaîtront l’étroitesse des habitudes, ni la répétition du quotidien.

Un beau jour, Anni annonce à Heinz qu’elle est enceinte. Heinz estime, après de nombreux calculs, qu’ils n’ont pas les moyens financiers d’élever un enfant. Il propose à Anni d’avorter. Elle refuse. Cet événement fait l’effet d’un électrochoc et va précipiter le couple dans un engrenage infernal et sordide. Dans cette comédie dramatique, Franz Xaver Kroetz peint avec subtilité et humour l’évolution intérieure de ses personnages dont les désirs et les frustrations refont violemment surface. Au cœur du sensible, Anni et Heinz mettent en scène une lutte entre forces vitales, aveuglement et résignation.