Creation 2017

Taisez-vous ou je tire

  • De Métie Navajo
  • Mise en scène Cécile Arthus

d’après le film de Jean-Paul Lilienfeld La journée de la jupe

  • Avec la participation artistique du studio d’Asnières-ESCA., de l’ENSATT et de l’Association 1000 visages

mise en scène

Cécile Arthus

autrice

Métie Navajo

chorégraphie

Aurélie Gandit

scénographie

Estelle Gautier

costumes

Chantal Lallement

lumières

Maëlle Payonne

musiques et sons

Clément Bouvier

avec

  • Hiba El Aflahi,
  • Sanda Codreanu,
  • Timothée Doucet,
  • Aurélie Edeline,
  • Léonie Kerckaert,
  • Nicolas le Bricquir,
  • Mehdi Limam,
  • Lison Rault,
  • Chloé Sarrat,
  • Jackee Toto

Production et coproductions

Oblique compagnie, Le Préau-CDN de Normandie-Vire, Le NEST- CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est.

Soutiens financiers

DRAC Grand Est | Région Grand Est

La pièce débute sur les paroles d’une journaliste enflammée : une scène extraordinaire dans un banal établissement scolaire, une prise d’otages dont on n’identifie encore ni l’auteur ni le mobile. Serait-ce un potentiel djihadiste issu de la cité ? La professeure elle-même, lasse d’être malmenée par sa classe ? 

Sous la menace d’un revolver, le cours continue en prenant une tout autre tournure : il est toujours question d’apprendre à jouer Molière, mais aussi à poser les masques. 

Dès lors, les élèves et leur professeure avancent sur le terrain miné des violences, les plus sensationnelles et les plus insidieuses, qui se révèlent en chacun d’entre eux. Au fur et à mesure de ce chemin tracé ensemble, ils se rendent compte qu’ils s’éloignent de l’engrenage scolaire et aboutissent bien loin de là où ils pensaient aller. 

Avec férocité et humour, ce spectacle aborde les thèmes brûlants de la construction de l’identité dans une société qui a tendance à classer et diviser, de la relation à l’autre, de la liberté de conscience, de la citoyenneté et de l’adolescence. Il propose une plongée au cœur d’une institution qui ne sait plus où donner de la tête : l’école. 

La mise en scène épurée de Cécile Arthus soulignera la mécanique de cette descente aux enfers et fera entendre aux spectateurs les divergences dans la complexité des points de vue exprimés.